LE PROJET DE VILLE SCIENTIFIQUE SUR MARS
Ces dômes géodésiques sont devenus connus comme un type d’architecture où la température peut être contrôlée et le bâtiment est capable d’imiter le système biologique du corps humain. La même chose vaut pour les dômes de Dubaï, dont les dimensions vont battre un autre record devenant la plus grande ville de simulation spatiale jamais construite.
Pour les visiteurs généraux, un musée, dont les murs seront imprimés en 3D à l’aide de sable du désert des Emirats, mettra en valeur le paysage de la planète rouge, ses niveaux de chaleur et de radiation.
Pour les chercheurs, les laboratoires seront équipés de technologies avancées pour tester les stratégies de construction et de vie dans des conditions martiennes spécifiques. Les plans pour la ville comprennent un scénario de vie expérimental dans lequel une équipe va tenter de vivre dans l’environnement construit pour une année complète. Ce sera également l’occasion de tester de nouvelles technologies susceptibles d’être utilisées sur Terre. En effet, ces laboratoires permettront l’étude de la nourriture, de l’énergie et de l’eau.
Il n’est pas surprenant que les plans pour une Science Mars City coïncident avec l’annonce par Elon Musk (créateur de l’Hyperloop) et SpaceX qui visent à lancer des vols robotiques à Mars d’ici 2022, avec les humains sur Mars en 2024. Tout est une question de science-fiction.
Daria Ricchi est historienne de l’architecture et écrivaine. Elle est actuellement en visite à l’Université d’Oxford, Royaume-Uni.
Elle est titulaire d’un doctorat en histoire et théorie de l’architecture de l’Université de Princeton.
Elle a enseigné à l’Université de Princeton, à l’Université Yale et à Parson.
The New School, New York.
Elle a publié de nombreux articles dans des revues spécialisées et de vulgarisation (area, casamica- il corriere della sera, Low-Res, Pidgin, Threshold, AA Files).